Le mois de janvier va donner le ton pour ce premier trimestre 2023.
Ce dernier a trois enjeux clés :
1) La baisse plus ou moins marquée de l’inflation aux États-Unis et en Europe. Si elle se confirme, cela devrait aboutir à un assouplissement des politiques monétaire des banques centrales.
2) La réussite de la réouverture économique de la Chine, grâce à la fin de sa politique zéro-Covid.
3) L’état de santé du secteur des hautes technologies.
INFLATION : La baisse des pressions inflationnistes aux États-Unis, qui se propagent des biens aux services et au marché du travail, est essentielle pour que la Fed ralentisse davantage son rythme de hausse de ses taux directeurs en février pour peut-être mettre fin à ce cycle haussier dès le mois de mars.
L’hiver plutôt doux en Europe, conjugué à la baisse des prix du gaz naturel, accrédite la thèse d’un pic de prix atteint en novembre, laissant les plus hauts de l’inflation derrière nous. Par ailleurs, un nouveau rapport montrant la résilience des bénéfices des entreprises au quatrième trimestre donnerait plus de temps au traitement des taux d’intérêt pour fonctionner et apaiser les craintes de récession.
CHINE : La deuxième plus grande économie au monde est le trublion de ce premier trimestre. La fin rapide de sa stratégie zéro-Covid a permis une explosion des nouveaux cas dans le pays. Une situation sanitaire qui pourrait encore être aggravée par les longues vacances prévues pour le Nouvel an chinois.
Mais, cela laisse aussi espérer le début d’une reprise progressive de l’économie chinoise alors que la première session annuelle de la 14e Assemblée populaire nationale (parlement chinois) doit avoir lieu début mars (voir tableau). Cette dernière doit dévoiler les détails de son plan économique à moyen terme. L’incertitude concernant la Chine est élevée car les autorités sont adeptes de virage à 180 degrés de leurs stratégies. Les données relatives aux cas de Covid-19 seront primordiales.
TECH : Les secteurs de l’informatique, des communications et des technologies représentent un tiers de la capitalisation boursière mondiale. Les marchés ne peuvent pas être positifs si ces secteurs rééditent leurs mauvaises performances de l’année dernière.
Le CES de Las Vegas, qui a lieu en ce moment, met en lumière les progrès importants des véhicules électriques et du Web 3.0. De plus, les pics d’inflation et de hausse des taux d’intérêt devraient soulager la valorisation des technologies après les dévaluations spectaculaires de 2022.
Les résultats du quatrième trimestre de janvier vont représenter un gros test. Les bénéfices du S&P 500 sont globalement en baisse de 3 % et les principales actions technologiques d’Amazon (AMZN) à Alphabet (GOOGL) ont déjà révisé leurs bénéfices à la baisse.
Voici le tableau des principaux événement du 1e trimestre :
Antoine Fraysse-Soulier est responsable de l’analyse des Marchés chez eToro. Ayant plus de dix ans d’expérience en finance de marché (Brokers, Asset Managers), il nous a rejoint en 2019 pour partager sa connaissance et son expérience à toute la communauté eToro.
N’hésitez pas à le suivre sur Twitter !
Cette communication promeut uniquement des actions et à des fins d’information et d’éducation et ne doit pas être considérée comme un conseil d’investissement, une recommandation personnelle ou une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente d’instruments financiers. Ce document a été élaboré sans aucune considération à l’égard d’un quelconque objectif d’investissement ou de la situation financière du destinataire, et n’a pas été élaboré conformément aux exigences légales et réglementaires visant à promouvoir une recherche indépendante. Toute référence aux performances passées ou futures d’un instrument financier, indice ou ensemble de produits d’investissement n’est pas, et ne devrait pas être considérée comme un indicateur fiable des résultats futurs. eToro n’accorde aucune garantie et n’assume aucune responsabilité concernant la précision ou l’exhaustivité de cette publication.