COMPORTEMENT : On suppose souvent que les investisseurs sont des êtres rationnels et qu’ils analysent les marchés de manière efficiente. La réalité du marché, à l’aune de l’économie comportementale, montre que c’est plus compliqué que cela. Notre dernière enquête auprès des investisseurs particuliers, auprès de 10 000 investisseurs particuliers dans 13 pays, des États-Unis à l’Australie, rappelle que nous sommes tous humains.
L’expérience personnelle et la psychologie jouent un rôle important dans l’investissement. Et nombreux sont ceux qui prennent en compte le sentiment des investisseurs et l’analyse technique comme des facteurs plus importants que les bénéfices et la valorisation des sociétés ainsi que les « fondamentaux » macroéconomiques. L’enquête montre également que les investisseurs compensent ces impacts comportementaux en investissant à long terme et en épargnant régulièrement.
PSYCHOLOGIE : Notre enquête auprès des investisseurs particuliers montre que l’expérience personnelle et la psychologie jouent un rôle important dans les décisions d’investissement. 60 % des personnes interrogées, dans le cadre de notre enquête au niveau mondial, ont déclaré qu’elles avaient au moins un impact modéré ou fort, avec très peu d’écart selon l’âge, le revenu ou le sexe.
En moyenne, seuls 11 % des personnes interrogées ont déclaré n’avoir aucun biais psychologique particulier, avec en tête les investisseurs néerlandais, danois et australiens. De même, 51 % ont avoué être plus prudents après avoir perdu de l’argent ou avoir vu leurs investissements diminuer.
En revanche, 24 % ont déclaré que cela les rendait plus résilients. Seulement 11 % que cela n’a eu aucun impact, avec des Néerlandais au sang-froid trois fois supérieurs à la moyenne !
ANALYSE : Nous avons demandé aux investisseurs particuliers ce qu’ils considéraient comme le principal moteur des marchés boursiers. Les bénéfices des entreprises sont ressortis en tête, à 25 % (voir graphique). L’analyse fondamentale a été choisie à 14 % par les européens et les valorisations des entreprises à 14 % (voir graphique).
Mais, c’était un rythme serré. Le sentiment des investisseurs est considéré comme le deuxième facteur le plus important (18 %), suivi de près par l’analyse technique (14 %). Les investisseurs français ont considéré le sentiment comme le facteur le plus important, tandis que les investisseurs italiens ont classé l’analyse technique en tête.
Quel est le moteur le plus important pour les investisseurs particuliers ?
Source : Enquête RIB, eToro global T3, auprès 10.000 investisseurs particuliers au sein de 13 pays
Antoine Fraysse-Soulier est responsable de l’analyse des Marchés chez eToro. Ayant plus de dix ans d’expérience en finance de marché (Brokers, Asset Managers), il nous a rejoint en 2019 pour partager sa connaissance et son expérience à toute la communauté eToro.
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