Bilan 2023 et perspectives 2024

2023 : Restera un très bon cru pour les actions en général et un cru exceptionnel pour la tech et les cryptos, passant du statut de perdants en 2022 à ceux de grands gagnants en 2023. En effet, le Nasdaq100 qui représente les valeurs technologiques américaines, est en hausse de 52%, sa meilleure année depuis 2009 et le bitcoin est en hausse de 164% en 2023.

Par ailleurs, l’économie mondiale a bien résisté, n’entrant pas en récession. Aux Etats-Unis, la résilience du marché du travail et ainsi que la hausse des salaires ont permis aux américains de maintenir leur consommation. L’inflation est tombée aux alentours des 3% en zone euro et aux États-Unis, à mesure que les chocs liés à l’énergie et à la chaîne d’approvisionnement se sont atténués, donnant aux banques centrales la possibilité d’arrêter leurs hausses agressives.

Le recul des bénéfices aux États-Unis a pris fin grâce au boom de l’IA et des marges bénéficiaires plus élevées, tandis que la Chine et les énergies renouvelables ont été parmi les plus grandes déceptions de 2023.

2024 : Devrait marquer le début du cycle de baisse de taux d’intérêts de la part des banques centrales. La Fed l’a clairement annoncé en décembre, il y aura au minimum trois baisses de taux. En Europe, idem, le cycle de baisse devrait démarrer, même si le nombre de baisses n’est pas connu. Au 1er semestre il existe un risque d’entrée en récession en zone euro, tandis que l’économie américaine devrait rester robuste.

Les secteurs sensibles aux baisses de taux – l’immobilier, la santé, la technologie – pourraient surperformer au 2e semestre 2024. Certaines entreprises pourraient néanmoins être vulnérables à un ralentissement. Pensez au risque qualité : entreprises avec des bilans solides et des marges saines.

FRANCE : En 2023, la croissance française devrait être positive aux alentours de +0,5%. Cela en étant, les derniers indicateurs avancés (PMI, ventes aux détails, etc..) indiquent une contraction de l’activité. Le 2e semestre 2024 devrait marquer un rebond. La pression sur les prix continue de se stabiliser, voire de refluer.

L’effet saisonnalité. Depuis la création du Cac40, le 1er janvier 1988, l’indice a gagné en moyenne 0,5% en janvier, 1,4% en février, 0,8% en mars, et 2,6% en avril. De mai à septembre, la saisonnalité est moins porteuse.

Les secteurs qui ont souffert à cause de la hausse des taux pourraient prendre leur revanche, à savoir l’immobilier, les énergies renouvelables. La Tech doit aussi encore en profiter. Concernant le secteur du luxe, on a assisté cette année à une normalisation du secteur, après 3 ans d’euphorie post Covid. Il n’a que Hermès qui est resté sur une croissance à deux chiffres. Il faut que la Chine se réveille.

 

Antoine Fraysse-Soulier est responsable de l’analyse des Marchés chez eToro. Ayant plus de quinze ans d’expérience en finance de marché (Brokers, Asset Managers), il nous a rejoint en 2019 pour partager sa connaissance et son expérience à toute la communauté eToro.

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