5 actions françaises à surveiller en 2025

Action #1 : Airbus (AIR.PA)

Le groupe franco-allemand est le numéro un mondial de l’aéronautique. Il continue de profiter des déboires de son seul concurrent, Boeing. En 2024, Airbus a augmenté ses livraisons d’avions, et va profiter d’une hausse significative de son carnet de commandes.

Les perspectives de croissance sont énormes. En 2025, l’EBITDA devrait dépasser pour la première fois les 10 Mds€ (+25%), et le Résultat Net visé est 5,5 Mds€ (+35%).

Le principal obstacle en 2024, qui était la gestion des chaînes d’approvisionnement, est désormais bien mieux maîtrisé. Le groupe s’attend à une amélioration significative de l’approvisionnement en moteurs Leap. De plus, le trafic aérien devrait atteindre plus de 5 milliards de passagers en 2025, un record !

Après avoir chuté en Bourse de manière significative au T2 2024, le titre termine l’année en forte hausse, +28,3% au T4. Les précédents records ne sont plus très loin, le niveau clé à dépasser est 172,50€.

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Action #2 : Schneider Electric (SU.PA)

Le groupe est spécialisé dans les solutions d’efficacité énergétique, notamment pour les datas centers. Il fournit des systèmes d’alimentation fiables en économie d’énergies mais aussi des systèmes de refroidissement, ce qui est de plus en plus demandé.

Sa forte présence sur le marché des centres de données est très porteur, avec une croissance annuelle prévue de 13 % jusqu’en 2027, ce qui en fait une valeur attrayante pour les investisseurs. Ce géant de l’électrification est le mieux placé pour bénéficier de la croissance à deux chiffres que nous attendons pour le marché des data centers.

L’action a été une des plus performantes du Cac 40 (+32%) en 2024, elle devrait continuer à bien se comporter grâce à son positionnement sur un marché très porteur.

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Action #3 : Pernod Ricard (RI.PA)

Le groupe est un des leaders mondiaux des spiritueux, dont ses deux principaux moteurs les Etats-Unis et la Chine, ont calé l’année dernière.

Outre-Atlantique, après l’euphorie post-Covid, le marché s’est retourné, les distributeurs d’alcool déstockant sous la pression des taux d’intérêt élevés et d’une consommation freinée par l’inflation. En Chine, c’est la double peine pour le cognac, dont Martell, entre la morosité ambiante et, depuis le 11 octobre, les surtaxes, pour l’instant provisoires, décidées par Pékin en rétorsion à celles de l’Union européenne sur les voitures électriques chinoises.

Des signes positifs pointent toutefois à l’horizon. D’abord, c’est la fin du déstockage aux Etats-Unis, ensuite, la reprise des volumes devrait être perçue en début d’année (les semestriels, le 13 février 2025, sont à surveiller). En Chine, la perspective de mesures de relance de la demande, a permis de ranimer le marché, mesures qui devraient être précisées en mars.

Dans un secteur réputé défensif comme celui des spiritueux, une chute en Bourse de 31% en 2024 est inédite. Malgré un pic à 218 € en avril 2023, le cours en est à sa troisième année de baisse consécutive. Il est possible de viser un rebond sur le titre avec un objectif à 127€.

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Action #4 : Dassault Systemes (DSY.PA)

Leader mondial des logiciels de gestion du cycle de vie des produits, la société a complètement raté son exercice 2024. Avec une croissance faible et une absence de projets en matière d’intelligence artificielle. Son action a chuté de 28 % en 2024 alors que toute la tech s’est envolée.

Cependant, la société française, qui possède 52 % de ses revenus aux Etats-Unis, devrait augmenter sensiblement son chiffre d’affaires cette année, il prévoit même de doubler son bénéfice par action (BPA) en cinq ans.

A mon sens, l’action a trop baissé l’année dernière. Elle démarre bien 2025, en hausse de 3%.  Son sommet de 2024 se situe à 48.40€ ce qui représente un upside de 41% par rapport aux cours actuels. Valeur à suivre cette année.

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Action #5 : Assystem (ASY.PA)

Le nucléaire représente 70 % du chiffre d’affaires du groupe et c’est aujourd’hui l’un des rares secteurs où l’on projette des développements jusqu’en 2100. Par ailleurs, la demande de services dans le nucléaire s’accélère grâce à la transition énergétique. À titre d’exemple, le gouvernement indien, un pays où Assystem est solidement implanté, prévoit de tripler ses capacités d’ici huit ans.

En France, le nucléaire est aussi relancé à travers le programme EPR2, déjà engagé sur trois paires de réacteurs. Assystem a aussi une participation dans Expleo qui pourrait faire l’objet d’une cession. Une telle opération pourrait à nouveau engendrer un dividende exceptionnel, comme ce fut le cas après la cession de Framatome cette année (pour rappel 12.50€ par an).

Le repli du cours en fin d’année constitue une opportunité pour viser un retour sur 53€, niveau atteint en août 2024.

Investir dans Assystem

Antoine Fraysse-Soulier est responsable de l’analyse des Marchés chez eToro. Ayant plus de quinze ans d’expérience en finance de marché (Brokers, Asset Managers), il nous a rejoint en 2019 pour partager sa connaissance et son expérience à toute la communauté eToro.

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