La propagation du coronavirus et son impact sur l’économie restent en toile de fond, alors que le nombre de décès en Chine vient de dépasser le millier pour plus de 40.000 contaminations.
Cette crise sanitaire devrait être commentée outre-Atlantique lors de l’événement central de cette séance, l’audition semestrielle de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, devant la Chambre des Représentants (à 16 heures, heure de Paris). Il sera également entendu, demain, par le Sénat.
Le patron de la FED est attendu sur les conséquences de l’épidémie sur la croissance des Etats-Unis.
L’institution de Washington a déjà indiqué que ce virus venu de Chine constituait “un nouveau risque pour les perspectives.” Cela parait un argument supplémentaire pour le maintien d’une politique monétaire accommodante.
Points clés de la journée :
Marchés traditionnels : Les marchés américains inscrivent de nouveaux sommets.
Valeur du jour : MICHELIN: en ligne avec les attentes mais 2020 s’annonce compliquée.
Marchés traditionnels :
Les marchés actions européens ont démarré la semaine en léger recul. Les travailleurs chinois ont repris hier le chemin de leurs sociétés et les prochains jours seront déterminants pour évaluer l’ampleur de l’impact du coronavirus sur la production du pays.
Hier, le FRA 40 a reculé de 0,23% à 6.015 points, et le GER 30 s’est replié 0,15% à 13.494 points.
Les indices américains ont quant à eux progressé en seconde partie de séance. Parmi les soutiens ont figuré des valeurs telles que Xerox, qui a relevé son offre sur HP Inc, ou encore Tesla qui a rouvert son site de Shanghai.
Le DJ 30 a gagné 0,60% et le SPX 500 a pris 0,73% et a signé un nouveau record historique.
MICHELIN: en ligne avec les attentes mais 2020 s’annonce compliquée.
Le leader des pneumatiques en France, Michelin, a publié hier des résultats pour 2019 en ligne avec les attentes des analystes mais s’attend à un recul de ses résultats opérationnels pour 2020.
Le groupe a dévoilé un chiffre d’affaires 2019 en progression de 9,6% à 24 milliards d’euros. Ceci étant, les ventes ont reculé de 1,2% en raison d’une contraction de 6% des ventes mondiales, mais cette contraction a été compensée par un effet prix (+2,2% soit 230 millions d’euros).
Les pneumatiques de spécialité, qui équipent les engins agricoles, miniers ou avions ont dégagé de loin la meilleure marge à 19%.
Malgré de nombreux vents contraires, le bénéfice net a augmenté de 4,2% à 1,73 milliard d’euros.
La conjoncture ne devrait toutefois pas être positive en 2020, Michelin anticipe un environnement globalement baissier sur la demande de pneumatique, la crise du coronavirus n’aidant pas par ailleurs.
Graphiquement, les cours de Michelin évoluent sans tendance depuis un an. Les cours fluctuent entre deux bornes comprises entre 90€ et 118,50€.
L’annonce des résultats annuels n’ont pas été favorablement accueillis par les investisseurs, ils se rapprochent désormais du niveau de support intermédiaire à 100,62€.
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