En dépit du soutien des banques centrales, et notamment la Fed, qui a maintenu ses taux et ses achats d’actifs inchangés, et surtout a révisé sensiblement à la hausse ses prévisions de croissance et d’emplois, les marchés financiers ont subi quelques prises de bénéfices la semaine dernière.
Les rendements obligataires continuent de se tendre, ce qui pousse les investisseurs à réduire leur exposition sur les valeurs technologiques. Le taux à 10 US a touché un plus haut à 1,74 % !
Indices américains : Recul sur les principaux indices
A Wall Street, les indices américains ont dans l’ensemble subi des prises de bénéfices.
Le Dow Jones et le S&P 500 qui ont tous deux enregistré des sommets historiques en milieu de semaine, ont clôturé en repli respectivement de -0,45 % et -0,76 % à 32 627 points et 3 913 points.
Le Nasdaq 100, a également terminé en recul de -0,72 % à 13 215 points.
Indices européens : L’indice français repasse sous les 6000 points
En Europe, les indices ont évolué en ordre dispersé, le Cac 40 a signé une baisse hebdomadaire pour la 1e fois depuis un mois, terminant en recul de -0,8 % à 5 997 points.
En Allemagne, le Dax 30 a clôturé en hausse de +0,83 % à 14 621 points portés par le secteur automobile.
Les plus hauts de 2020 à 6100 points ont été atteints, un recul s’est ensuite matérialisé, vers 5950 points.
Les cours du CAC 40 pourraient désormais consolider entre ces 2 bornes [5940 – 6100]
Pétrole : Repli marqué
Le pétrole (OIL) a enchaîné cinq séances consécutives de baisse avec une chute de 8% jeudi.
Plusieurs explications à cela, le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie a montré que les stocks de brut étaient, à 500 millions de barils, à leur plus haut depuis début décembre.
Mais surtout, dans son rapport mensuel, l’AIE a estimé qu’après le choc sanitaire, la demande mondiale de pétrole pourrait mettre deux ans à retrouver ses niveaux d’avant-crise.
Le pétrole a clôturé en recul de -6,35 % à 60,64 dollars.
Les cours ont subi une correction, après un fort rallye depuis le début de l’année, ils sont venus tester le niveau de support à 59 $.
Un rebond commence à se matérialiser au-dessus de 59 $, qui pourrait se diriger vers les 64 $
GOLD : Stagnation
La détente sur l’obligataire américain a permis au GOLD de redresser la barre, il finit en hausse de +1,15 % à 1726 points.
Du côté du GOLD, la récente augmentation des rendements obligataires américains et la tendance optimiste de la FED, fait augmenter le coût de détention du lingot d’or.
Ceci pouvant impliquer un prolongement de la tendance à la baisse du prix du métal refuge. Il avait pourtant atteint son plus haut niveau depuis le 1er Mars.
Information à souligner : la flambée du cours du palladium, qui gagne 12% sur les 5 derniers jours, pour atteindre 2604 dollars.
Un léger rebond a eu lieu en début de semaine, mais la baisse en fin. Les cours restent sous pression à moyen terme.