Malgré des publications de résultats satisfaisantes, et le maintien d’une politique monétaire ultra-accommodante de la FED, les marchés n’ont pas réussi à poursuivre leur progression, même si certains indices aux Etats-Unis ont inscrit de nouveaux records en début de semaine.
Quelques prises de bénéfices sont survenues, alors que les taux sont de nouveau repartis à la hausse, avec la montée de l’inflation aux Etats-Unis et en Allemagne.
Par ailleurs, les États-Unis ont enregistré une croissance du PIB de 6,4% au 1er trimestre, en forte hausse par rapport au trimestre précédent, et ont retrouvé les niveaux d’activité d’avant la crise en un temps record.
En revanche, l’Europe a connu un «double creux» de -1,8% en glissement annuel au T1, mais l’activité commence à repartir et à s’installer alors que le déploiement du vaccin se poursuit.
Indices américains : Les marchés sont mitigés
Malgré une économie qui a accéléré au 1er trimestre avec un PIB qui a crû de 6,4%, les indices se sont montrés hésitants, digérant la multitude des publications de résultats.
Le DJ30 s’est légèrement replié de -0,4 % à 33 874 points de même que le NSDQ100, qui a reculé de -0,16 % à 13 962 points.
Après avoir inscrit un plus haut historique dans la semaine, le SPX500 a clôturé flat à 4 181 points, +0,06 %.
Les publications de résultats des Big Tech ont dominé la semaine. Les revenus des FAANGM (Facebook, Apple, Amazon, Netflix, Google, Microsoft) ont augmenté de 120% par rapport à l’année dernière, sachant que ces entreprises représentent 25% du SPX500.
Indices européens : Prises de bénéfices
Le FRA40 a signé une hausse hebdomadaire de +0,18 % et un hausse mensuelle de +3,3 % à 6 294 points.
En revanche en Allemagne, le GER30 a clôturé la semaine en baisse de -0,94 % % à 15 135 points.
La dynamique est toujours positive, la hausse à moyen terme n’est pas remise en cause.
Pétrole : Toujours dans le rectangle de consolidation
Sur le front du pétrole, les cours ont été soutenus par une baisse des stocks américains.
Du côté de l’offre, le statut quo de l’OPEP, permet de maintenir les cours à la hausse.
L’ OIL a clôturé la semaine en progression de +2,54 % à 63,45 dollars.
La consolidation s’est poursuivie comme anticipé, les cours sont venus tester la borne haute à 65 $, mais ne sont pas parvenus à la dépasser. Un retour est anticipé vers 60 $.
COPPER : Les cours au plus haut depuis 10 ans
Les prix du cuivre ont atteint les plus hauts niveaux en une décennie, et sont + 27% depuis le début de l’année, tirés par l’accélération de la croissance mondiale, un dollar américain plus faible et des perspectives de «demande verte» en hausse.
Les inquiétudes liées à l’offre ont également augmenté avec un déficit maintenant prévu pour cette année.
Graphiquement, le cuivre vient d’atteindre ses plus hauts de 2011, il s’est envolé de 127 % depuis mars 2020 et le pic de la crise sanitaire. Attention une consolidation pourrait intervenir à court terme.