Les places financières ont marqué le pas cette semaine qui a donné le coup d’envoi des publications de résultats des entreprises américaines, les tensions politiques aux Etats-Unis, ainsi que les craintes autour du variant britannique affectant l’appétit pour le risque des investisseurs.
L’annonce par Joe Biden d’un plan de relance de 1900 milliards de dollars, largement anticipé, n’a pas suscité de réel enthousiasme et les premières publications de sociétés sont sanctionnées ce vendredi, engendrant de nouveaux dégagements.
Concernant les résultats d’entreprises qui viennent de débuter, les analystes anticipent une chute des profits des sociétés du S&P 500 de 10,2% par rapport à la même période de 2019, mais, compte tenu de la faiblesse des anticipations, la probabilité qu’elles soient battues est élevée.
Indices américains: Les investisseurs prennent une partie de leur bénéfice
A Wall Street, les trois principaux indices ont corrigé !
Le Nasdaq 100 a terminé en baisse hebdomadaire de -1,53 % à 12 988 points,
Le Dow Jones a fini sous les 31 000 points à 30.814 points en repli de -0,92 % de même que le S&P 500 qui a clôturé en baisse de -1,49 %.
Les trois premières banques américaines ont publié leurs comptes trimestriels, vendredi, et n’ont guère convaincu le marché. A la clôture de Wall Street, Citigroup a baissé de 6,93 %, JPMorgan de 1,79 % et Wells Fargo a terminé en recul de 7,8 %.
La bonne nouvelle, c’est que la Réserve fédérale les a autorisées à reprendre les rachats d’actions, même si des restrictions sont maintenues sur le montant des dividendes distribués (les versements n’ont jamais été interdits, comme dans l’Union européenne).
Indices européens :La baisse l’emporte
En Europe, les indices ont subi quelques dégagements, en raison de l’incertitude qui règne autour du variant britannique et des mesures de restrictions qui devraient se prolonger. Le Cac 40 a clôturé en repli hebdomadaire de -1,66 % à 5 611 points.
En Allemagne, le Dax 30 a terminé en repli de 1,86 % à 13 787 points.
Pétrole: La progression est stoppée dans son élan
Les prix pétroliers ont consolidé cette semaine mais progressent tout de même d’un peu moins de 10% depuis le 1er janvier.
Les investisseurs ont suivi attentivement les prévisions de l’OPEP, qui a fait preuve d’une grande prudence concernant les conséquences de la pandémie sur la reprise de la demande de brut cette année.
L’OIL américain a clôturé en repli de -2,21 % à 52,15 dollars.
GOLD: Les prix se stabilisent
Les mouvements restent contenus sur le GOLD, dont les cours ont évolué à plat sur les cinq dernières séances.
Le World Gold Council a dévoilé ses prévisions pour 2021 et invite les investisseurs à surveiller de près les pressions inflationnistes qui pourraient soutenir le cours du métal doré.
Il termine toutefois en repli de -1,09 % à 1 837 dollars.