Nous sommes actuellement à la mi-temps des publications de résultats d’entreprises, aussi bien en Europe, qu’aux Etats-Unis. Pour l’instant ce qui l’en ressort, c’est une croissance résiliente des bénéfices, des marges bénéficiaires satisfaisantes et une confirmation des prévisions annuelles.
Ceci étant, tout n’est pas rose dans cet environnement macroéconomique et géopolitique anxiogène. Certains dossiers ont déçu et ont été sanctionnés. C’est le cas de Netflix (NFLX), qui a dégringolé de 35% le jour de sa publication. Amazon (AMZN) a aussi chuté de 14% après l’annonce d’une perte de 3,8 milliards de dollars au premier trimestre, (première perte depuis 2015). Même le numéro mondial, Apple (AAPL), a été chahuté à cause de problèmes de chaîne d’approvisionnement.
Mais globalement, la situation microéconomique est bonne, les revenus du S&P 500 (SPX500) ont augmenté de 12 % par rapport à l’année dernière et les bénéfices sont en hausse de 9 %. Les quatre cinquièmes des actions américaines, tous secteurs confondus, ont dévoilé des résultats au-dessus des attentes des analystes.
Le secteur des matières premières a mené la croissance et a été parmi les les plus forts avec un important levier pour des prix plus élevés.
En Europe, les entreprises enregistrent des chiffres plus élevés que les États-Unis, avec des revenus proches de 20 % et des bénéfices de 30 %. 60% des actions ont battu leurs prévisions.
Pour séduire les investisseurs, hormis, le bénéfice, le chiffre d’affaires et les prévisions, il existe un paramètre très précieux dans le contexte inflationniste actuel, c’est la capacité à faire du pricing power, c’est-à-dire répercuter la hausse des prix sur ses clients, ce qui a été constaté chez Michelin (ML.PA) et Saint-Gobain (SGO.PA).
En France, sur les 27 entreprises du Cac 40 ayant publié leurs chiffres, aucune n’a remis en question ses objectifs annuels, ou avertit sur ses résultats. Les représentants du secteur informatique, à l’image de Capgemini (CAP.PA) et Dassault Systèmes (DSY.PA), ont même relevé leurs objectifs annuels.
TotalEnergies (TTE.PA) a fait lui aussi partie des gagnants, grâce à un cours du brut qui s’est envolé, qui lui a permis d’afficher un profit trimestriel record et d’augmenter d’un milliard de dollars son plan de rachat d’actions.
Les déconvenues se sont révélées marginales, des valeurs comme Ipsen (IPN.PA) et Seb (SK.PA), ont été durement sanctionnées.
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