L’inflation et la fin de la pandémie, deux vents contraires pour le e-commerce

INFLATION : Il y a un an, l’inflation ne dépassait pas les 2%, et les taux d’intérêts étaient encore négatifs ou proches de zéro pour la plupart des économies développées. Les politiques monétaires ultra généreuses des banques centrales, qui ont déversé des centaines de milliards dans l’économie, mais aussi la guerre en Ukraine qui a fait exploser les prix de l’énergie, sont les causes de la situation actuelle, à savoir une inflation proche de 10% aux Etats-Unis et en Europe et au-dessus des 10% au Royaume-Uni.

En France, de 2,9 % en janvier, la hausse de l’indice des prix à la consommation dans l’Hexagone est passée à 5,8 % en août (bien au-dessous de la moyenne européenne), mais celle-ci devrait encore augmenter dans les prochains mois. Toutes les catégories de produits sont concernées, de l’épicerie à la cafetière en passant par le frais ou le poisson qui a grimpé de 17%.

La pandémie, puis la guerre en Ukraine ont provoqué de grosses perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, provoquant des ruptures de stock, et donc la flambée de prix de nombreux produits, comme par exemple les puces électroniques fabriquées en Asie.

E-COMMERCE : Le secteur de la grande distribution est un secteur qui a bien traversé la période de Covid-19, les entreprises 100% digitales telles que Amazon, Mercadolibre (l’Amazon sud-américain) ou même Zalando ont profité de leur business model fondé sur le e-commerce. Toutefois, à la sortie du Covid, lorsque les restrictions ont été levées, les magasins ont retrouvé leur fréquentation classique et les ventes sur internet ont logiquement baissé.

Cette année, avec la flambée des prix, l’environnement est devenu très difficile pour la plupart des acteurs du secteur, confrontés à des baisses de revenus, à des augmentations de coûts, et donc à des marges qui souffrent. Heureusement, le commerce digital est devenu la norme pour certains et notamment la jeunesse, « accro » aux achats par le biais du smartphone.

Le modèle Amazon fait des adeptes, notamment à travers la livraison ultrarapide, la fidélisation par abonnement ou la monétisation des données clients.

RETAIL :  Les distributeurs généralistes, tels que Fnac Darty, Carrefour ou Casino ont également bénéficié d’un afflux de commandes provenant du Web hors norme (+ 20 % en 2021 à Carrefour), la part d’Internet reste toutefois encore relativement faible (26 % du total chez Fnac Darty ou 20 % des ventes en France pour Carrefour). Ce pourcentage est appelé à grimper à l’avenir. A l’automne, Carrefour va présenter un nouveau plan stratégique visant à transformer l’entreprise en une véritable “digital company” (10 milliards de volume d’affaires, contre 3 milliards actuellement).

Si vous souhaitez vous exposer sur ce secteur vous pouvez investir dans le portefeuille Digital Commerce (@ShoppingCart)

Cette communication promeut uniquement des actions et à des fins d’information et d’éducation et ne doit pas être considérée comme un conseil d’investissement, une recommandation personnelle ou une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente d’instruments financiers. Ce document a été élaboré sans aucune considération à l’égard d’un quelconque objectif d’investissement ou de la situation financière du destinataire, et n’a pas été élaboré conformément aux exigences légales et réglementaires visant à promouvoir une recherche indépendante. Toute référence aux performances passées ou futures d’un instrument financier, indice ou ensemble de produits d’investissement n’est pas, et ne devrait pas être considérée comme un indicateur fiable des résultats futurs. eToro n’accorde aucune garantie et n’assume aucune responsabilité concernant la précision ou l’exhaustivité de cette publication.