Les marchés sont-ils en bear market ?

À presque la moitié d’une année boursière très volatile, l’indice S&P 500 (SPX500) est en forte baisse, mais il n’a pas encore le statut de “bear market” (marché baissier).

Selon une convention largement admise, un marché est en bear market lorsqu’il recule de 20 % ou plus par rapport à un sommet récent. Le S&P 500, indice qui regroupe 500 plus grandes sociétés américaines, est au 12/05/22 en baisse de 18 % par rapport à son plus haut historique datant du 4 janvier dernier à 4 815, ce qui pour l’instant signifie simplement un territoire de correction, souvent défini comme une baisse de 10 % par rapport à un sommet récent.

Ce débat sur le marché baissier du S&P fait néanmoins rage, certains stratégistes et observateurs affirmant que le S&P 500 évolue de manière erratique comme le devrait un marché baissier. Les banques de Wall Street comme Morgan Stanley ont déclaré que le marché se rapprochait de ce statut.

Mais si le S&P 500 n’est pas encore entré officiellement dans l’antre des Bears (baissiers), les stratèges de Bank of America dirigés par Michael Hartnett, ont calculé combien de temps la douleur pourrait durer.

En examinant l’historique, 19 fois où le S&P 500 était en bear market au cours des 140 dernières années, ils ont constaté que la baisse moyenne des prix était de 37,3 % et que la durée moyenne était d’environ 289 jours. Cette constatation signifierait qu’il reste encore 9,3% de baisse et que cela devrait durer jusqu’en octobre, bien qu’il est nécessaire de considérer que “les performances passées ne préjugent pas des performances futures”.

Le Nasdaq100 (NSDQ100), quant à lui, est entré en bear market, puisqu’il plonge de 29% depuis ses plus hauts atteints le 22 novembre 2021. Les valeurs technologiques qui composent cet indice sont fortement touchées par la politique très restrictive de la Fed (Banque centrale américaine) et la remontée brutale des taux d’intérêts.

Si on devait trouver une bonne nouvelle au milieu de ce marasme boursier, c’est qu’une bonne partie des actions du Nasdaq ont déjà beaucoup corrigé. La moitié ont déjà perdu plus de 50% de leur valeur, ce qui est considérable, et ce qui peut laisser entendre qu’une majorité sont survendues, à l’image d’un Netflix (NFLX) qui perd 77% ou d’un Paypal (PYPL) qui chute de 76%, alors que ces sociétés sont en très santé économique.

Même si les temps sont durs, et que la peur gagne les investisseurs et les marchés, il est nécessaire de prendre en considération que le marché remonte toujours, en tout cas depuis 140 ans, donc ne pas se décourager, faire le dos rond et se dire que l’heure des soldes n’est plus très loin, donc garder des liquidités au moment venu, pour acheter à des prix des attractifs.

 

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