Les États-Unis n’ont pas encore relevé leurs taux d’intérêt, mais la tendance mondiale a radicalement changé en six mois. Déjà l’année dernière, il y a eu plus de 100 hausses de taux dans le monde et cette année, l’estimation est deux fois plus élevée.
Ceci pour deux raisons, tout d’abord, la croissance économique mondiale est repartie et surtout l’inflation est au plus haut depuis quarante ans. L’inflation aux Etats-unis vient par exemple d’atteindre les 7%, un taux inédit depuis 1982 ! Mais des taux d’intérêt plus élevés nuisent historiquement aux valorisations des actions.
Il s’agit là d’un nouveau paradigme d’investissement mondial caractérisé par des rendements obligataires inférieurs – mais toujours positifs – et une plus grande volatilité, qui poussent les investisseurs à se concentrer sur les secteurs les moins chers, c’est à dire ceux qui ont un ratio Prix/Bénéfices (PER) faible, inférieur à 15 !
Les marchés ont, à mon sens, déjà bien intégré ce nouveau paradigme dans les prix. Cinq hausses, voire six, sont attendues cette année aux États-Unis du côté de la Fed, avec des mouvements similaires au Royaume-Uni. La Banque centrale européenne (BCE), qui faisait de la résistance jusqu’en fin d’année 2021, vient aussi, la semaine dernière, de suivre le mouvement impulsé par ses consoeurs anglo-saxonnes. En effet, avec une inflation confirmée à 5,1% en zone euro, Christine Lagarde, n’écarte plus une hausse de taux qui pourrait intervenir dès le mois de juin
Par ailleurs, de nombreux marchés émergents (EEM) sont en avance sur cette remontée des taux, et l’ont démarré pour certains il y a quelques années. Le rallye boursier du Brésil (EWZ) cette année a été tiré par des taux plus élevés et un taux de change plus fort. L’exception mondiale vient de la Chine (MCHI), la seule à réduire ses taux.
Historiquement, la hausse des taux d’intérêt et des rendements obligataires plus faibles a nui aux valorisations des actions. C’est pourquoi nous nous concentrons sur les secteurs moins chers, comme l’énergie (XLE) et les services financiers (XLF). Il est également possible de mettre l’accent sur la croissance des bénéfices, pour compenser la baisse des valorisations. En ce début de publication de résultats, la croissance des bénéfices a été forte et les attentes ont été assez basses aux Etats-Unis.
Enfin, l’histoire montre que les marchés réagissent souvent avec soulagement lorsque les hausses de taux commencent, avec le cycle haussier intégré. Nous avons 34 jours avant la première hausse de la Fed !
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